Les fables de la Fontaine actualisées : L’écureuil et la mémé

Une mémé étant à la peine,

Et ne sachant où mettre son patrimoine si pesant,

Fait si bien qu’à la fin le gentil écureuil consent,

D’offrir produits par dizaine.

Au bout de quelque temps la mémé revient,

Les offres de services s’enchaînent,

Les besoins de la mémé, disait-il, nécessitent des solutions pérennes,

Pour faire court, il l’obtient,

Ce second terme échu, l’autre lui redemande,

Son argent, l’accès aux produits souscrits,

L’écureuil, cette fois montre les dents, et dit :

Je ne puis vous les rendre, vous avez été vaincu par l’intérêt et l’amende.

Et vous ne pourrez démontrer que j’ai tort,

Les services que vous avez souscrits vous prouveront qui est le plus fort.

Ce qu’on confie aux méchants, toujours on le regrette.

Pour tirer d’eux ce qu’on souhaite que l’on nous remette,

 Il faut que l’on en vienne aux coups ;

Il faut plaider, il faut combattre :

Laissez-leur prendre un pied de chez vous,

Ils en auront bientôt pris quatre.